Une critique erronée de l'agriculture locale
Ce débat télévisé met en lumière les lacunes de l'analyse de Pierre Desrochers, professeur de géographie à l'Université de Toronto, qui tente de prouver que des produits agricoles importés pourraient être plus écologique que des aliments locaux.
Pierre Desrochers conclut en effet que certains aliments importés produiraient moins de gaz à effet de serre que des aliments issus de l'agriculture locale et seraient donc meilleurs pour la qualité de l'environnement.
Cependant, les gaz à effets de serre provenant du transport ne sont qu'une facette des répercussions environnementales d'un aliment.
Il faudrait également prendre en considération la consommation d'eau, la pollution des nappes phréatiques par les engrais et les pesticides, l'érosion des sols, la résistance du bétail aux antibiotiques, la perte de paysages, ainsi que la consommation énergétique lors de la production d'engrais (autre source de gaz à effets de serre), entre autres.
Au volet économique, les effets multiplicateurs locaux et leurs répercussions sur la vie rurale, devraient être aussi pris en compte du point de vue du développement durable, pour comparer divers aliments.
La notion de terroir demeure également déterminante, soit les particularités d'un produit agricole inhérentes à la géographie locale.
15 novembre 2010
Renseignements
Article Pierre Desrochers
pas gage de développement durable, (article complet) PDF
Autres recherches universitaires
L'analyse du Prof. Pierre Desrochers est remise en question pour ses nombreuses lacunes.
Les répercussions écologiques de la production agricole dépassent le seul transport des denrées. (Photo : Charles-Antoine Rouyer)
Visionner la vidéo ci-dessous.
Répercussions écologiques des produits agricoles
Divers paramètres à prendre en compte
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